le genou au sol
seule et isolée
mes blessures sont crachées, mes peines sont rejetées
et quand je m’isole, c’est pour évacuer
ce corps bien trop lourd, ce cœur bien trop sourd
faut qu’j’arrête d’y penser
la main sur le sol de, mon piano désaccordé
toute seule, je fredonne
tout le poids du monde, sur mes épaules cassés
et quand je déconne, c’est pour ne pas pleurer
ce corps bien trop lourd, ce cœur bien trop sourd
faut qu’j’arrête de m’blesser
[refrain]
mais combien de jours, il faudra pour l’amour
que je donnerai à, celui qui est mon corps
je n’veux plus être dans ma tête
y’a toutes ces phrases qui s’répètent
y’a que quand j’suis dans le noir
que j’suis plus dans la tempête
putain j’suis seule dans ma tête
y’a toutes ces phrases qui s’répètent
j’ai peur de te décevoir
je me mens seule dans la fête
seule, je m’emprisonne
dans une cage enfumée
par les idées sales qui hantent mes pensées
et quand j’me regarde
je déteste le reflet
ce corps bien trop lourd, ce cœur bien trop sourd
faut qu’j’arrête de manger
ce soir de novembre
j’ai su qu’j’allais tomber
chaque seconde, j’y pense
et j’peux plus m’arrêter
je rentre dans la danse
du mal et du danger
ce corps bien trop lourd, ce cœur bien trop sourd
faut qu’j’arrête de parler
[refrain]
mais combien de jours, il faudra pour l’amour
que je donnerai à, celui qui est mon corps
je n’veux plus être dans ma tête
y’a toutes ces phrases qui s’répètent
y’a que quand j’suis dans le noir
que j’suis plus dans la tempête
putain j’suis seule dans ma tête
y’a toutes ces phrases qui s’répètent
j’ai peur de te décevoir
j’ai perdu l’goût de la fête