Je vois les bouillards que tu traverses,
Je sens cette flèche qui tu transperce,
Comme en plein coeur,
Quelle douleur!
J'ai bu le poison de cet étang,
Je sais qu'il m'en reste le sang,
Pour oublier,
Il faut du temps.
Relève-toi,
Comme un enfant ferait son premier pas,
Ne les laisse pas te prendre ce que tu as,
Fous-toi des mots qu'on te dira,
Relève-toi,
Relève-toi.
Je sais, ce qui ne tue pas rend plus fort,
À cette phrase il faudra donner tort,
Souffrir l'enfer,
À quoi ça sert?
J'ai vu les regards que tu détestes,
Je sens ce que ru fuis comme la peste,
L'indifférence,
Leur arrogance.
Relève-toi,
C'est par les failles que passe la lumière,
Et c'est entre eux qu'ils se feront la guerre,
Comme on se perd à vouloir plaire,
On désespère.
Relève-toi,
Comme une armée en marche que rien n'arrête,
Et montre leur de quel bois tu es faite,
Tomber plus haute pour mieux renaître,
Relève-toi,
Relève-toi.